Ce que déplore avant TOUT la CFE CGC Bourgogne c’est que ce dossier déterminant pour demain et impactant fortement l'organisation du travail soit passée en CCE en catimini sans échanges entre les différents partis.
Une fois de plus, la DG déporte la problématique sur les régions, entrainant ainsi des demandes d'expertise et contribue également à tendre le climat social.
Un tel projet devrait, nous semble t’il une fois de plus, être adaptable en régions en tenant compte des spécificités locales.
Contre une nouvelle expertise …. Pourquoi ?
La CFE CGC a voté contre une demande d'expertise ?
Il faut le répéter, dans tous les cas, la mise en œuvre se fera, c'est un projet national, la conséquence d'une expertise locale n'aura comme effet que de retarder le processus. Nous sommes convaincus que mettre en œuvre cette nouvelle organisation à compter de septembre serait bien pire, compte tenu de la lourde charge de charge identifiée en cette période de l'année. En outre, par le biais de nos collègues des régions qui ont expérimenté l'EID, ainsi que les expertises déjà réalisées dans les régions Auvergne et Basse Normandie, nous avons déjà les points d'alerte et les préconisations sur ce projet.
La CFE CGC choisit de travailler et construire le projet régional en concertation positive avec la Direction en veillant à intégrer les points d'alerte soulignés par les experts, et par vous Tous, plutôt que de rentrer dans une guerre idéologique stérile dans laquelle, le personnel n'aura rien à y gagner. Ajoutons, un détail pour certains… Le coût d'une expertise se situe entre 50 et 100 000,00 euros.
Nous préférons que cette somme alimente le budget promotions du personnel, plutôt que gaspillée dans une nouvelle étude qui n'apportera rien de nouveau.
En conclusion
La CFE CGC demande à la Direction Régionale d'adapter le projet national en tenant compte des points de vigilance relevés par les audits déjà réalisés, de tenir compte des spécificités régionales et d'étendre le projet à l'ensemble des personnels travaillant sur les réseaux. En effet, il ne nous parait pas sain que ce projet soit obligatoire pour les uns et facultatif pour les autres.
Outre la discrimination flagrante entre les personnels, cela peut entrainer un risque très fort de spécialisation pour les agents qui ne réaliseront pas l'EID, cela signifie pour eux une perte de contenu avec la perspective de ne faire que de l'accueil (de 1er niveau, d'ARC ou d'ATT) et de la liquidation.
Rappel :
n'oublions pas qu'une nouvelle classification va être mise en place et il ne faudrait pas qu'une certaine catégorie de personnel reste sur le quai.